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Mois : mars 2025

Le vaccin inhalé contre la COVID-19 fabriqué à l’Université McMaster commence la phase 2 des essais sur les humains

Des chercheurs.euses de l’Université McMaster ont commencé un essai clinique en phase 2 sur un vaccin inhalé de nouvelle génération contre la COVID-19.

L’étude AeroVax, soutenue par un financement de 8 millions de dollars des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), testera des vaccins sans aiguille conçus pour protéger contre le SRAS-CoV-2.

Dirigé par Fiona Smaill et Zhou Xing, membres de l’Institut Michael G. DeGroote pour la recherche sur les maladies infectieuses (IIDR) à McMaster, l’essai multicentrique évaluera le nouveau vaccin dans un groupe d’étude large, tout en confirmant son innocuité.

Les résultats des études précliniques et les données de l’essai en phase 1 qui seront publiées prochainement indiquent que le vaccin inhalé de McMaster est plus efficace pour induire une réponse immunitaire que les vaccins injectés traditionnels, parce qu’il cible directement les poumons et les voies respiratoires supérieures, où le virus pénètre dans l’organisme.

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La vie a repris son cours normal. Mais les personnes atteintes de la COVID longue continuent de souffrir

Lorsque Nathanael Rafinejad a déménagé à Montréal, iel adorait la vie nocturne et travaillait comme bartender et serveur.euse tout en étudiant en gestion des affaires.

Mais après avoir contracté la COVID-19 en janvier 2022, la personne de 29 ans est maintenant confinée dans son appartement.

« Je me sens complètement coupé.e du monde la plupart du temps », a déclaré Rafinejad. « Je ne peux plus marcher. Je ne peux pas rester debout plus de quelques secondes à la fois. Je ne peux pas rester assis longtemps. Je dois utiliser un fauteuil roulant tous les jours. »

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Voir sa vie basculer

Pour illustrer sa longue traversée de la COVID longue, la Dre Anne Bhéreur me montre une photo que lui a envoyée son amie Julie Pinard, elle aussi atteinte d’une forme sévère de la maladie. On y voit les glaces du fleuve à Kamouraska, qui scintillent en mille morceaux sous un soleil d’hiver. Au loin, le brouillard. Sur l’autre rive, le mont des Éboulements.

La photo traduit bien ce que la Dre Bhéreur vit depuis qu’elle a été infectée par la COVID-19. C’était en décembre 2020, à la suite d’une éclosion dans le milieu de soins palliatifs où elle travaillait. La médecin, mère de famille dans la quarantaine qui n’avait pas d’antécédents médicaux et avait de l’énergie à revendre, était persuadée qu’elle retournerait à sa vie d’avant au bout de 10 jours. Plus de quatre ans plus tard, alors qu’elle vit encore avec de lourdes séquelles de la maladie, elle commence à se faire à l’idée que cette vie-là ne reviendra peut-être pas.

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« Get in Dorks » : les manifs de Stand Up for Science se sont étendues à 32 villes américaines

Depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump en janvier, les chercheurs.euses américains attendent que les dirigeants scientifiques s’expriment avec force contre le gel des subventions, les coupes budgétaires dans la recherche et le ciblage de la diversité dans leur domaine. Frustrée de ne pas voir émerger un mouvement de grande ampleur, Colette Delawalla, étudiante diplômée en psychologie clinique, a pris les choses en main.

Elle a posté sur Bluesky, désormais le réseau social de prédilection de nombreux scientifiques : « Entrez, les Dorks, nous allons manifester. » À l’époque, « je pensais vraiment que 500 personnes pourraient se présenter à Washington, D.C., c’est ce que j’avais en tête », a-t-elle déclaré.

Mais un peu plus de trois semaines plus tard, ce qui a commencé comme un effort de cinq chercheurs.euses en début de carrière a explosé en un mouvement mondial appelé Stand Up for Science – avec 32 rassemblements coordonnés prévus à travers le pays vendredi, et des débrayages et manifestations affiliés dans le monde entier. Les plus grands événements sont prévus à Washington, D.C., New York et Boston.

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L’épidémie de rougeole se poursuit au Québec avec maintenant 30 cas confirmés

L’épidémie de rougeole se poursuit au Québec. La province a atteint 30 cas, selon les plus récents chiffres de la Santé publique.

La région des Laurentides reste la plus touchée avec 27 cas de rougeole, les autres se retrouvant sur les territoires de Montréal, Laval et la Montérégie.

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« Nous perdons des décennies de notre vie à cause de cette maladie » : les patient.e.s qui ont contracté la COVID longue parlent de leur peur d’être oublié.e.s

Cinq ans après le mois de mars 2020, des millions de personnes souffrent encore de symptômes débilitants qui ont d’énormes répercussions sur la santé publique et la productivité. Mais les politicien.ne.s commencent à faire comme si la pandémie n’avait jamais eu lieu

Le 20 mars 2020, Rowan Brown a commencé à ressentir des chatouilles dans la gorge. Au cours des jours suivants, de nouveaux symptômes ont commencé à apparaître : difficulté à respirer, un peu de fatigue. La semaine suivante, le Royaume-Uni avait été mis sous confinement dans une tentative de dernière minute pour contenir la propagation du SRAS-CoV-2 ou COVID-19. Personne d’autre qu’elle connaissait n’avait encore été infecté, alors elle a posté des mises à jour sur Facebook pour informer les gens : « Oh, les gars, on dirait que c’est une grippe légère. L’amygdalite était nettement plus grave. »

Brown ne savait pas alors qu’elle était au début d’une maladie qui n’avait pas encore de nom, mais qui est depuis devenue connue sous le nom de COVID longue. Après deux semaines, elle a fait un zoom avec un.e ami.e, et à la fin de la conversation, c’était comme si toute la force de vie avait été évacuée de son corps. Son médecin lui a conseillé de rester au lit pendant deux semaines. Ces deux semaines se sont transformées en trois mois et demi de symptômes prolongés de COVID : nausées, fièvres, sueurs nocturnes, douleurs musculaires et articulaires intenses, allodynie (sensibilité accrue à la douleur), hallucinations, troubles visuels. À la fin des trois mois, elle avait noté 32 symptômes différents. « Je n’ai pas reconnu la façon dont mon corps se sentait du tout : ma peau, mes cheveux », se souvient-elle maintenant. « C’était comme être envahie par un étrange virus extraterrestre, et je suppose que c’est ce qui s’est passé. »

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