[Traduit de l’anglais]
La décision de l’Alberta de réduire jusqu’à présent l’accès aux vaccins contre la COVID-19 financés par les deniers publics semble placer la province sur une voie différente de celle de nombreuses autres administrations canadiennes.
La plupart des Albertain·e·s ne seront plus admissibles à un vaccin gratuit contre la COVID-19 cet automne.
Le gouvernement provincial a récemment annoncé son intention de limiter la couverture à des groupes à haut risque spécifiques, y compris les Albertain·e·s vivant dans des maisons de soins et des groupes, les personnes qui reçoivent des soins à domicile, les personnes bénéficiant de programmes sociaux tels que AISH, et les personnes immunodéprimées.
Toutes les autres personnes âgées, les Albertain·e·s enceint·e·s et les travailleurs·euses de la santé ne sont pas inclu·e·s, malgré une forte recommandation du Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) qu’il·elles doivent être vacciné·e·s. Le CCNI recommande également que tout le monde puisse recevoir une dose annuelle.
Le gouvernement de l’Alberta a cité le gaspillage des vaccins comme une raison clé de sa décision. Il fixe le coût à environ 110 $ par dose et estime que 135 millions de dollars de vaccins ont été jetés.
« Je pense qu’au cours des dernières années, nous avons vu l’Alberta devenir un cas particulier en ce qui concerne la politique et les programmes de vaccination », a déclaré le Dr Samir Sinha, gériatre et directeur de la recherche sur les politiques de santé à l’Institut national du vieillissement.
« À ce que je sache, l’Alberta est la seule province au pays qui s’écarte des recommandations du CCNI. »