[Traduit de l’anglais]
JOHANNESBURG (AP) — Il ne restait qu’une semaine avant que les scientifiques d’Afrique du Sud ne commencent les essais cliniques d’un vaccin contre le VIH, et les espoirs étaient grands pour un autre pas vers la limitation de l’une des pandémies les plus meurtrières de l’histoire. Puis l’email est arrivé.
Arrêtez tout le travail, a-t-il dit. Les États-Unis sous l’administration Trump retiraient tous leurs financements.
La nouvelle a dévasté les chercheur·euses, qui vivent et travaillent dans une région où plus de personnes vivent avec le VIH que partout ailleurs dans le monde. Leur projet de recherche, appelé BRILLIANT, était censé être le dernier à s’appuyer sur la diversité génétique et l’expertise profonde de la région dans l’espoir de bénéficier aux gens partout.
Mais les 46 millions de dollars des États-Unis pour le projet disparaissaient, dans le cadre du démantèlement de l’aide étrangère par le plus grand donateur mondial plus tôt cette année, alors que le président Donald Trump annonçait une focalisation sur les priorités nationales.