[Traduit de l’anglais]
La semaine dernière, l’Alberta a publié un rapport sur sa réponse à la pandémie qui demande que les vaccins contre la COVID-19 soient limités aux « groupes à haut risque » et qu’on cesse de les utiliser chez les enfants et les adolescent.e.s en santé. Un mélange de sceptiques sur les vaccins, d’universitaires marginaux et d’une personne nommée par Trump étaient derrière cela.
Le rapport recommande également que les organismes de réglementation, notamment l’organisme provincial d’agrément des médecins, soient dépouillés de leurs pouvoirs pour sanctionner les médecins qui font la promotion de traitements hors indication risqués et inefficaces.
Le rapport a suscité des critiques à l’échelle nationale de la part des communautés scientifique et médicale, des dizaines d’experts ayant demandé au gouvernement de rejeter officiellement le rapport dans une lettre ouverte. La Dre Joss Reimer, présidente de l’Association médicale canadienne, a déclaré que le rapport était « un usage malheureux des fonds publics » qui a détourné 2 000 000 $ CA pour alimenter la désinformation. Elle a dit que cela causerait des dommages à l’échelle mondiale, car il sera fait référence dans les juridictions à l’extérieur du Canada.