[Traduit de l’anglais]
Un conseil de santé de l’Ontario demande à la province de modifier le code du bâtiment afin d’imposer des normes plus élevées pour la ventilation, compte tenu de la propagation de la COVID-19.
Le président du conseil de santé de Peterborough, en Ontario, a écrit ce mois-ci à la ministre de la Santé Sylvia Jones et au ministre des Affaires municipales et du Logement Steve Clark pour exhorter la province à appliquer l’une des leçons tirées de la pandémie.
« Nous avons beaucoup appris sur la COVID-19 depuis le début de la pandémie, notamment que la COVID-19 est un virus aéroporté qui ne se propage pas aussi facilement que nous le pensions en touchant des surfaces contaminées », a écrit Kathryn Wilson.
« L’amélioration de la qualité de l’air intérieur dans les espaces que nous occupons est nécessaire et permet de sauver des vies afin de vraiment contrôler la propagation du virus SARS-CoV2 et d’autres agents pathogènes respiratoires/aéroportés. »
La lettre de Wilson suggère un changement aux exigences pour le logement et les petits bâtiments. Les règles actuelles exigent une ventilation mécanique à raison d’un ou d’un demi-changement d’air par heure, selon que l’espace est refroidi mécaniquement en été.
Le conseil de santé demande au moins six échanges d’air par heure et l’utilisation de filtres HEPA ou de filtres avec une cote MERV 13 dans les systèmes CVCA. Ces filtres de haute qualité sont ceux que l’Ontario a utilisés dans les écoles dotées de systèmes de ventilation mécanique pendant la pandémie.
Ces normes s’harmoniseraient avec les recommandations de l’Ontario Society of Professional Engineers, a écrit Wilson.
« Nous devons commencer à inclure la qualité de l’air que nous respirons lorsque nous pensons à la sécurité des environnements intérieurs et nous y référons », a-t-elle écrit.
« Le Code du bâtiment de l’Ontario, comme d’autres codes du bâtiment et de la construction au Canada, met l’accent sur l’étanchéité à l’air et l’efficacité énergétique pour faire face au froid hivernal et à la chaleur estivale, et bien que ces objectifs soient également importants, cela peut entraîner involontairement une mauvaise ou unedes lieux publics et privés ventilés, ce qui crée des menaces supplémentaires pour la santé et la sécurité publiques. »