[Traduit de l’anglais]
Une étude récente de l’USC fournit de nouvelles informations sur les raisons pour lesquelles le SARS-CoV-2, le virus à l’origine de la pandémie de COVID-19, peut d’abord provoquer des symptômes bénins, puis, pour un sous-ensemble de patients, devenir potentiellement mortel une semaine environ après l’infection. Les chercheurs ont montré que des stades distincts de la maladie correspondent au coronavirus agissant différemment dans deux populations différentes de cellules.
L’étude, publiée dans Nature Cell Biology, pourrait fournir une feuille de route pour lutter contre les tempêtes de cytokines et d’autres réactions immunitaires excessives qui provoquent une COVID-19 grave.
L’équipe a découvert que lorsque le SARS-CoV-2 infecte ses cibles de première phase, les cellules de la muqueuse pulmonaire, deux protéines virales circulent à l’intérieur de ces cellules, l’une qui agit pour activer le système immunitaire et l’autre qui, paradoxalement, bloque ce signal, entraînant peu ou pas d’inflammation.