Le réseau québécois de cliniques pour la COVID longue reçoit encore, chaque mois, une centaine de nouveaux patients, qui doivent parfois attendre jusqu’à six mois avant de pouvoir être pris en charge.
« Le problème actuellement, c’est qu’on a une accumulation des cas complexes. On a de la difficulté à rentrer des nouveaux cas en traitement, car on n’est pas capable de terminer avec certains patients », explique Simon Décary, président du comité directeur des cliniques de COVID longue.
Environ 5 % des gens qui contractent la COVID vont encore ressentir des séquelles entre trois mois et un an après l’infection. Et autour de 1 % de la population va avoir des limitations fonctionnelles sévères au point d’avoir besoin de services, précise le physiothérapeute.
Une grande expertise
En 2022, Québec a ainsi déployé un réseau d’une quinzaine de cliniques de COVID longue à travers la province. Une cinquantaine de professionnels de la santé y travaillent à temps plein.
« C’est une grande force. Dans la majorité des pays, les cliniques ont juste fermé. Nous, on a réussi à maintenir nos équipes, qui ont maintenant trois, quatre ans d’expérience avec cette maladie », se réjouit M. Décary.