Le président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal, Yves Francœur, a déclaré vendredi sur les ondes de TVA Nouvelles qu’il mandate ses avocats pour trouver des façons légales qui forceraient les manifestants à dévoiler leur visage, qualifiant la situation d’inacceptable.
« Oui, les citoyens ont droit de manifester, mais pourquoi quelqu’un aurait besoin de se couvrir le visage, si ce n’est pas pour faire des mauvais coups ? » a déclaré M. Francœur. D’ailleurs, sa sortie publique survient une semaine jour pour jour après une manifestation contre l’OTAN qui a dégénéré au centre-ville.
En effet, des voitures ont été incendiées, des vitres ont été fracassées et de la peinture a été lancée sur les policiers et les journalistes par des manifestants qui contestaient la tenue d’une conférence de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) dans la métropole et qui soutenaient la Palestine.
« La Fraternité a décidé de prendre le taureau par les cornes, souligne son président. S’il faut que ce soit une réglementation municipale, une loi provinciale ou une modification au Code criminel, nous avons l’intention de déposer un projet, non seulement pour défendre les policiers, mais aussi pour défendre les citoyens et notre société. »