[Traduit de l’anglais]
Lorsque le ministère américain de l’Agriculture a annoncé dimanche qu’il avait publié de nouvelles données de son enquête sur une épidémie de grippe aviaire chez les bovins, les scientifiques ont recherché avec enthousiasme une plate-forme bien connue utilisée dans le monde entier pour partager les séquences génétiques des virus.
Les séquences n’étaient pas là. Mardi matin, elles ne le sont toujours pas.
Les chercheurs qui cherchent à suivre l’évolution et la propagation du virus H5N1 affirment que l’information qui a été publiée — des données brutes sur un serveur américain — n’est pas très utile et est tout sauf transparente. Ils disent également que la publication par le gouvernement de l’information sur l’éclosion, qui a été confirmée chez les bovins il y a près d’un mois, a été terriblement lente.