[Traduit de l’anglais]
Les petites villes et les communautés rurales seront probablement les plus touchées lorsque la province cessera de payer des scientifiques pour surveiller les eaux usées en cas de la COVID-19 et d’autres maladies, selon un expert.
La capacité de la communauté scientifique à tirer des leçons des données riches et solides qui sont actuellement recueillies, mais qui ne le seront pas après la fin du programme de surveillance provincial à la fin de juillet, est également susceptible de souffrir. Chris deGroot, chercheur principal au laboratoire de l’Université Western qui surveille les eaux usées dans cette région.
« On peut supposer sans se tromper qu’avec la transition vers l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), il y aura une réduction du nombre total de sites et que les sites seront probablement situés dans les grands centres urbains », a déclaré deGroot.
La province a dit à son laboratoire et à d’autres en Ontario qu’elle ne les paierait plus pour surveiller le niveau de la COVID-19 dans la population, un programme qui mesurait la quantité de ce virus et d’autres qui circule dans la collectivité.