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L’administration Trump licencie des dizaines de fonctionnaires des CDC

[Traduit de l’anglais]

Des dizaines d’employé·e·s des Centers for Disease Control and Prevention, dont des « détectives des maladies », des scientifiques de haut rang et l’ensemble du bureau de Washington, ont été informé·e·s vendredi soir de la perte de leur emploi à la suite de la dernière vague de licenciements fédéraux décidée par l’administration Trump.

Il n’était pas clair vendredi combien de travailleur·euses des CDC ont été touchés. Mais c’était le dernier coup porté à une agence qui a été ravagée par des démissions massives, une fusillade à son siège d’Atlanta en août et le licenciement de son directeur sous la pression du secrétaire à la Santé Robert F. Kennedy Jr.

Des avis de licenciement ont été reçus dans les courriels des employé·e·s des CDC peu avant 21 h (heure de l’Est) vendredi, avisant les employé·e·s que leurs fonctions avaient été jugées inutiles ou « pratiquement identiques » à celles exercées ailleurs dans l’agence. Parmi les personnes concernées figuraient des scientifiques, dont des fonctionnaires, travaillant dans les bureaux chargés des maladies respiratoires, des maladies chroniques, de la prévention des blessures et de la santé mondiale.

Le personnel du Morbidity and Mortality Weekly Report, la revue qui rend compte des tendances en matière de santé et des nouvelles menaces infectieuses, a également été mis à pied. L’historique de la publication comprend un rapport de juin 1981 selon lequel cinq hommes gais auparavant en bonne santé ont été traités pour une pneumonie inhabituelle — le premier signe de l’épidémie de sida.

Environ 70 agents du Service de renseignement sur les épidémies — les soi-disant « détectives des maladies » qui répondent aux épidémies dans le monde — ont reçu des avis de licenciement, selon une source proche du service. Le service a été épargné lors d’une précédente série de licenciements en février.