Selon une étude britannique publiée hier dans Nature Medicine, des niveaux élevés de deux biomarqueurs sanguins pendant l’infection pourraient prédire un dysfonctionnement cognitif, ou « brouillard cérébral », chez les survivants de la COVID-19 6 et 12 mois après leur hospitalisation.

De nombreuses personnes atteintes de la COVID-19 depuis longtemps — un état dans lequel les problèmes de santé persistent des mois après l’infection — signalent qu’elles sont aux prises avec un « brouillard cérébral », des pertes récurrentes de mémoire et de concentration qui rendent difficile leur fonctionnement au quotidien. Maintenant, une nouvelle étude a découvert que ces problèmes cognitifs pourraient résulter de caillots sanguins déclenchés par l’infection, peut-être par des mécanismes comme ceux qui causent certains types de démence. Ces caillots laissent des signatures de protéines révélatrices dans le sang, ce qui suggère que les tests pourraient aider à prédire, diagnostiquer et même traiter la COVID-19 de longue durée.