Près de 20 % des personnes qui ont été hospitalisées pour des infections à la COVID-19 au début de la pandémie présentaient encore des signes d’altération de la fonction cérébrale deux ans après l’infection, selon une nouvelle étude publiée dans Scientific Reports.
La population à l’étude venait du Portugal, dans une région durement touchée par la première vague de la pandémie de COVID-19. Sur la base des épisodes d’admission à l’hôpital et du statut d’infection par le SRAS-CoV-2 de mars 2020 à février 2021, les auteur·e·s ont identifié quatre groupes : groupe 1 (101) hospitalisé pour des infections par la COVID-19, groupe 2 (87) hospitalisé mais non infecté par la COVID-19, groupe 3 (252) infecté mais ne nécessitant pas d’hospitalisation, et le groupe 4 (258) non infecté et non hospitalisé pour une raison quelconque.
Des évaluations cognitives ont été effectuées en deux parties deux ans après l’infection, un dépistage général à l’aide de l’évaluation cognitive de Montréal et une évaluation neuropsychologique subséquente effectuée par l’un des quatre psychologues si le score du dépistage général était faible. Dans l’ensemble, la mémoire verbale, la mémoire visuelle, les fonctions exécutives, le langage et la vitesse de traitement de l’information et l’attention ont été évalués.
Les commentaires sont fermés