Une nouvelle étude publiée dans l’International Journal of Infectious Diseases devrait mettre fin à toute idée persistante selon laquelle le SRAS-CoV-2 n’est « qu’un autre virus du rhume ». Elle montre qu’une seule vague d’Omicron, relativement courte, a laissé une cicatrice longue et mesurable sur les systèmes immunitaires adaptatifs de dizaines de milliers d’adultes et que les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires pourraient vivre avec quelque chose proche d’une immunodéficience chronique près de deux ans plus tard.
Il ne s’agit pas d’anecdotes individuelles, ou de petites cohortes de cliniques. C’est un signal à l’échelle de la population, tiré de plus de 40 000 patient·e·s dans une région de la Chine qui n’avait presque aucune circulation du SRAS-CoV-2 jusqu’à la fin de 2022. C’est, à bien des égards, l’image avant et après la plus claire que nous ayons de ce qu’une exposition massive au SRAS-CoV-2 fait pour l’immunité humaine.
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