Une étude du Mount Sinai suggère que l’infection par la COVID-19 devrait être considérée comme un facteur de risque pour les maladies cardiopulmonaires futures
New York, NY (le 6 mai 2025) — Les patient·e·s atteint·e·s de la COVID longue peuvent présenter une inflammation persistante du cœur et des poumons pendant un an après l’infection par le SRAS-CoV-2 – même lorsque les résultats des tests médicaux habituels sont normaux – pourrait les exposer à un risque accru de maladies cardiaques et pulmonaires futures. Ces résultats proviennent d’une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’école de médecine Icahn du Mount Sinaï et publiée le 30 avril dans le Journal of Nuclear Medicine.
L’étude, la plus grande de son genre utilisant l’imagerie PET/IRM avancée, a révélé des anomalies importantes dans les tissus cardiovasculaires et pulmonaires ainsi que des niveaux modifiés de protéines régulatrices du système immunitaire circulant chez les patient·e·s atteint·e·s de COVID longue. Ces anomalies pourraient servir de signes précurseurs de maladies telles que l’insuffisance cardiaque, la maladie valvulaire et l’hypertension pulmonaire.
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