À quelques jours de l’arrêt du financement par le gouvernement ontarien de la surveillance des eaux usées, les chercheurs et les résidents qui utilisent les données craignent que des informations cruciales sur le risque lié à la COVID soient sur le point d’être divulguées, Au moment où une nouvelle vague se propage en Ontario.
Plus tôt cette année, le gouvernement de l’Ontario a confirmé qu’il cesserait de financer le programme de surveillance des eaux usées largement respecté de la province après le 31 juillet. À l’époque, un porte-parole a déclaré que le gouvernement mettait fin au programme, dont on croyait qu’il coûterait environ 15 millions de dollars par année, parce que le gouvernement fédéral élargissait son programme de surveillance des eaux usées et ne voulait pas faire double emploi.
Le gouvernement fédéral exploite actuellement quatre sites d’essai en Ontario, tous dans la région du Grand Toronto. Il a dit qu’il voulait élargir son programme en Ontario pour le faire passer à huit ou neuf sites potentiels. Le programme ontarien rassemble des données de surveillance à plus de 50 sites.
Avec la fin du financement provincial qui approche à grands pas — et une vague estivale de la COVID-19 commence maintenant à se manifester dans la province —, on craint de plus en plus que les gens qui comptent sur les données sur la COVID-1919 et d’autres maladies seront laissées dans l’obscurité.
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