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Étiquette : Université de Toronto

Il y a un trou béant dans le suivi de la COVID-19 au Canada

Le site Web du gouvernement du Canada suit le nombre d’hospitalisations et de décès dus à la COVID-19 aiguë. Ce qu’il omet d’inclure, ce sont les hospitalisations et les décès résultant des conséquences à long terme de la COVID sur la santé.

Même les cas bénins comportent des risques, mais la COVID frappe le plus souvent les personnes après des cas graves, en particulier lorsqu’elles sont hospitalisées. Sur les près de 300 000 Canadiens hospitalisés jusqu’à présent, plus de la moitié ont probablement subi – ou subiront – des conséquences qui changeront leur vie, parfois des années après s’être remises d’une maladie aiguë. Ces risques augmentent avec les infections répétées.

Les hospitalisations et les décès dus à la COVID-19 sont souvent retardés. Comme l’hypertension artérielle, le SRAS-CoV-2 peut progressivement endommager la paroi interne des vaisseaux sanguins. Ce phénomène est en soi indolore. Si cela se produit chez des personnes ayant contracté des cas bénins de la COVID, c’est beaucoup plus probable après des cas graves, en particulier après une hospitalisation. Cela double le risque en aval d’avoir une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral ou un caillot sanguin dans les poumons. Il triple le risque de développer un rythme cardiaque anormal, notamment une fibrillation auriculaire.

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COVID-19 virus disrupts protein production, study finds

Lorsque le SRAS-CoV-2 pénètre dans nos cellules, il perturbe le processus de fabrication des protéines, qui sont essentielles au bon fonctionnement de nos cellules. Une protéine particulière du SRAS-CoV-2, appelée Nsp1, joue un rôle crucial dans ce processus. Elle empêche les ribosomes, la machinerie qui fabrique les protéines, de faire leur travail efficacement. Le virus est comme un saboteur intelligent à l’intérieur de nos cellules, s’assurant que ses propres besoins sont satisfaits tout en perturbant la capacité de nos cellules à se défendre.

— Talya Yerlici, chercheuse postdoctorale à la faculté de médecine Temerty de l’Université de Toronto
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