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Ce.tte fonctionnaire immunodéprimé.e affirme que le retour au bureau pourrait mettre sa vie en danger

[Traduit de l’anglais]

Public Service Confidential est une rubrique de conseils sur le lieu de travail destinée aux fonctionnaires fédéraux. La question suivante a été modifiée pour des raisons de clarté et de longueur.

Je suis un.e fonctionnaire fédérale immunodéprimé.e qui souffre de plusieurs maladies chroniques. Je travaille toujours à domicile, mais les ressources humaines veulent que je retourne au bureau trois jours par semaine au moment où ils peuvent me donner un bureau privé à côté de la salle de bain. Mon médecin a écrit une lettre pour contester l’hébergement, disant qu’il n’est pas approprié et encore moins à côté d’une salle de bain avec l’environnement partagé, et cela pourrait mettre ma vie en danger de tomber malade avec des complications. Je me bats donc pour conserver mon contrat de télétravail à temps plein.

Sachant que le prochain gouvernement sera probablement un gouvernement conservateur, ce qui pourrait faire revenir tout le monde cinq jours par semaine, y a-t-il quelque chose que les syndicats du secteur public peuvent faire pour lutter contre cela ? Les gens qui ont des ententes de télétravail devraient-ils se battre à nouveau pour conserver leur entente ?

Merci de votre temps,
Un.e fonctionnaire en télétravail.


La réponse à votre première question est tout simplement oui.

Bon nombre de syndicats du secteur public fédéral font plusieurs choses, conjointement et individuellement, pour lutter contre l’exigence actuelle de trois jours. Cela comprend la tenue de campagnes, le dépôt de plaintes pour pratiques déloyales et le dépôt de griefs politiques.

L’automne dernier, les syndicats du secteur public ont même contesté le mandat de la Cour fédérale. Ils attendent actuellement une date d’audience après qu’un juge a rejeté la motion du gouvernement visant à faire rejeter l’affaire.

Je crois que les syndicats font tout ce qu’ils peuvent pour lutter contre ce mandat. Je vous encourage, ainsi que tous les fonctionnaires, à faire ce qu’ils peuvent pour riposter en déposant des griefs, en remplissant des sondages et, peut-être plus important encore, en communiquant avec votre député.

Il y aura des élections fédérales dans les prochains mois, et c’est le moment idéal pour savoir où en sont les candidats sur cette question. Je suis convaincu que le télétravail sera un enjeu électoral pour de nombreux travailleurs du secteur public fédéral et il faudrait demander aux candidats quel est leur point de vue à ce sujet.