[Traduit de l’anglais]
Une pression de l’administration de Donald Trump pour abroger un barrage de réglementations sur la qualité de l’air et de l’eau pourrait porter un coup sévère à la santé publique américaine, selon une analyse du Guardian qui a conclu que les règles ciblées étaient censées sauver la vie de près de 200 000 personnes dans les années à venir.
La semaine dernière, l’Environmental Protection Agency (EPA) de Trump a provoqué un tollé en dévoilant une liste de 31 règlements qu’elle réduira ou éliminera, y compris des règles limitant la pollution atmosphérique nocive provenant des voitures et des centrales électriques; une neurotoxine; et des protections de l’eau propre pour les rivières et les ruisseaux.
Lee Zeldin, l’administrateur de l’EPA, a qualifié la série extraordinaire de rétroactions de « plus grande journée de déréglementation que notre pays ait jamais connue » et l’a déclarée un « coup de poignard droit au cœur de la religion du changement climatique ». L’une des mesures les plus importantes consisterait à ce que l’EPA reconsidère une constatation historique de 2009 selon laquelle les gaz à effet de serre nuisent à la santé humaine, qui a été utilisée pour étayer les lois visant à faire face à la crise climatique.
Mais les règles visées par Zeldin ont des avantages immédiats et mesurables pour la santé des Américains, même sans tenir compte des répercussions à long terme de la crise climatique. Au total, les règlements figurant sur la liste de cibles permettront d’éviter près de 200 000 décès au cours des 25 prochaines années, en contribuant à éviter une série de problèmes cardiaques, respiratoires et autres problèmes de santé aggravés par la pollution de l’air et de l’eau, selon les évaluations effectuées par l’EPA elle-même.